Après avoir découvert ce lieu magique ( voir billet « balade en toscane »), nous avons voulu prendre un bain aux termes le soir, à Rapolino Terme exactement, mais le vent et les nuages nous ont fait changer de plan.

Direction Sienne.

Ah Sienne, que dire, la petite soeur de Florence même si dans l’histoire ils se sont foutus sur la gueule…
Quand on la rencontre, on ne peut plus la quitter, elle vous séquestre…elle aussi… Perchée sur une colline, la vieille ville trône, cheveux aux vents, en forme de coquillage. On la découvre à pied au fil de ses ruelles plus ou moins animées.
Par contre comme dans toutes les villes touristiques, pas facile de se garer, on a tourné un bon moment pour trouver un parking que l’on avait repéré sur la carte, sans succès. Finalement, on a atterri sur un autre parking gratuit, cool, cool, c’est pas tous les jours (viale Vittorio Veneto, autour des remparts ). Mais on était complément paumé…On a erré un peu et soudain quelques 300 mètres plus loin, tandis que nous étions plongés dans le plan du Routard sur un banc, j’ai levé le nez et nouveau coup de coeur…c’est l’heure du coucher de soleil et devant nous se dresse majestueux, le Duomo de Sienne, rougeoyant dans le soleil couchant… pas la peine de chercher, y’a pas de mot pour décrire ce paysage qui s’offre à nous comme un cadeau béni des dieux païens, au moment ou l’on allait renoncer… Photo, photo et on verra plus tard comment accéder à la vieille vielle et même si l’on n’y parvient pas, le plus beau spectacle nous a été offert, notre coeur et nos yeux sont comblés.

Finalement, on était a coté du centre et on retrouve avec délice la plaza del campo ou ont lieu les fêtes du palio. Une place Ovale, le palazzo publico, et on est heureux.
Mais c’est pas tout ça, il est déjà tard et on est venu pour « mangaré ». Nous avons la fâcheuse manie, même si parfois l’on tombe sur des trésors, d’aller se restaurer que dans des restos inscrits dans le guide du Routard. En fait, à bien y regarder, je crois qu’on est accro à ce bouquin et je veux décrochée…on perd un temps fou à chercher ces restos que parfois l’on ne trouve jamais… écrit en tout petit et évidement à la pliure du bouquin, on n’y vois rien…bref, le nombre de fois, on l’on n’a pas trouvé est incalculable et l’on finit par s’engueuler ! Bien sûr quand on marche pendant une heure sans trouver, le nez collé sur le bouquin avec l’estomac qui hurle, c’est pénible ! Et ça recommence, allez hop, un petit snif au routard, nous voilà le pif dedans… je craque très vite et je propose de lâcher l’affaire une bonne fois pour toutes. Le Routard, on s’en tape ! Et on peut même rentrer manger dans notre paradis étoilé…on prend le chemin du retour en allant quand même voir un endroit avec plusieurs restos que l’on avait repéré en arrivant. Vu sur le Duomo, la nuit, c’était pas mal ! Bon y’a du monde, on s’installe et quelques minutes plus tard, l’on s’aperçoit que c’est le resto que l’on cherchait dans le routard : « I pomodorino ». Une chaine bien sympa ou pour 7,50, tu t’enfiles une pizza délicieuse.Trop fort, les anges étaient avec nous ce soir-là ! Entre la vue sur le Duomo au couché du soleil découverte parce qu’on s’est trompé de parking et le resto qui nous tombe dans les bras…y’a des miracles. le point commun est que dans les deux cas, on avait lâché l’affaire… A méditer…

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La route des crêtes

Je vous le dis sans attendre, si vous ne connaissez pas la route des crêtes en Toscane, c’est une grave lacune ! Au coucher du soleil bien sur. Entre Sienne et Ascano. C’est simple y’a une voiture arrêtée sur le bas coté tous les 200m. Impossible de rester insensible à ce paysage sculpter par la nature et les tracteurs parce que ce sont avant tout des champs de blé. Je ne sais pas, c’est un conte de fées, un poème, un tableau de Van Gogh, une perle rare imaginée à la renaissance, une soie d’orient…enfin le mieux est d’y gouter…

fullsizeoutput_8d1fullsizeoutput_8cffullsizeoutput_87efullsizeoutput_875fullsizeoutput_8d2fullsizeoutput_8c5A suivre…

Photos : lolodesbo et moi-même